29 octobre 2020, coup de semonce, environ 200 000 commerces indépendants dits « non essentiels » ont dû mettre leur activité en sommeil. Tel un cri de résistance, beaucoup se sont adaptés et ont dû rebattre les cartes face à la situation pandémique. Avec l’essor du M-commerce , la présence sur les réseaux sociaux, notamment Instagram, s’est rapidement imposée aux commerces de proximité.

Peut-on inverser le sens des rivières ?

En se digitalisant, les acteurs de l’économie locale ont renforcé leurs liens avec leurs clients contre toute attente. À la suite du 2ème confinement, 85%* des français se sont dit prêt à partager leurs données personnelles contre des remises, des promotions et autres bons plans. 45%* des français préfèrent la vente en ligne … oui mais avec leurs commerçants (ceux de leur ville de résidence). Ces commerçants ont un atout, les consommateurs leur font davantage confiance par rapport aux grands groupes, notamment sur le point de la sécurité et l’utilisation de leurs données personnelles.

Réminiscences de cette liberté de déplacement imposée et limitée, cela aura eu comme effet une reconnexion avec le commerce de proximité , comme un remerciement ou à la découverte d’une nouvelle manière de consommer.

Investir les réseaux sociaux n’est pas une fin en soi, il faut choisir celui qui fera sens avec sa cible (âge, CSP, comportement d’achat) et son développement géographique, la pluralité des utilisateurs peut vite contribuer à un investissement non productif si l’on est à côté de la plaque.

Alors pour digitaliser son activité, 3 possibilités s’offrent aux entreprises :  la création d’une boutique en ligne, intégrer une place de marché (plateforme s’occupant de la gestion moyennant une commission sur vente) ou la présence sur les réseaux sociaux. Leur impact sur les ventes n’est plus à démontrer pour preuve le développement d’applis de réseautage. Pinterest, spot de projets et d’inspiration, connait à ce titre une progression significative en e-commerce. Sur ce réseau, 55% des followers l’utilise pour effectuer des achats. À noter, son cœur de cible plus mature, les 46-54 ans représentent 24% des abonnés !

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Instagram, chouchou du m-commerce !

Instagram, le réseau social de partage de photos et vidéos lancé en 2010, arbore fièrement 46 millions d’utilisateurs français par mois, 14 millions de visiteurs uniques chaque jour, de quoi faire tourner la tête.

D’après une étude d’Oberlo.fr, les utilisateurs passent en moyenne 53 minutes par jours sur Instagram, ce qui représente un nombre colossal d’utilisateurs engagés mais aussi … des clients pour les entreprises !

L’omniprésence des mobiles permet à de nombreuses petites et moyennes entreprises (PME) de saisir l’opportunité de ce réseau pour partager leur actualité, leurs offres et inspirer leurs clients / communauté avec facilité (publications, story, réels).

Utiliser Instagram lorsqu’on est une TPE (très petite entreprise incluant les artisans – commerçants) ouvre de véritables perspectives de développement de ventes et de fidélisation à moindre coût.

80%** des e-commerçants ont recours aux réseaux sociaux pour promouvoir leur activité. Vendre, tenir informé de son actualité, simplifier l’acte d’achat tout en favorisant le commerce de proximité. Avec Insta, pas besoin d’être un Geek, un webmaster et d’engloutir d’importants budgets. L’engouement de 60% français* pour soutenir l’économie locale est un gage de confiance pour se lancer. Les vidéos que les commerçants peuvent réaliser requiert un fort taux d’engagement (8,29% par post). Il existe également des outils gratuits pour réaliser des story, reels mais également pour créer des fiches produit à partir de photos comme Snapppt.

Pour une entreprise, Instagram se transforme en « générateur de business ». Il permet d’interagir avec des prospects et de les convertir en clients sans changer d’application. Il est possible de vendre depuis ce réseau, ce qui en fait une fois de plus, la plateforme parfaite pour le marketing de micro entreprises, quel que soit le rayonnement géographique, l’activité ou la cible.

 

Le click & collect, le virage à prendre

C’est la stratégie marketing qui s’adapte aux nouveaux comportements de consommation. Le client peut commander ou réserver en ligne son produit et le retirer ensuite dans un magasin. Cela permet de créer un parcours d’achat multicanal alliant e-commerce et commerce physique.

Ce système, réconcilie achats et agenda !

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Durant le confinement à Bordeaux, six étudiants de Sup de Com ont créé « @clickandcollectbordeaux », un compte Instagram permettant de recenser gratuitement les commerçants ayant mis en place un retrait de marchandise « click and collect ».

L’objectif étant de référencer les commerces, toute activité confondue, afin de soutenir le commerce local et solidaire. Instagram devient un show-room pour partager des photos de produits, des bons plans et permet présenter leur activité et leur singularité.

Si les confinements successifs ont eu un impact morose sur le développement économique, des avancées positives en ont également découlé.

La digitalisation du parcours clients des commerces de proximité en est une. Plus qu’une tendance, le poids du e-commerce en France se chiffre : il représente 100 milliards d’euros dont seulement 10% revient aux commerces de détail.

Parallèlement, le comportement des consommateurs a évolué dans le bon sens. Les Millennials (nés entre 1980 et 1995) consomment moins mais mieux. Avant-gardistes du « Click and collect », ils se recentrent davantage sur le commerce local :

→ 72%*** soutiennent davantage les commerces de proximité

→ 63%*** des millennials privilégient le commerce de proximité ayant déjà une présence en ligne.

De plus en plus de commerces et restaurants franchissent le pas en France. Le plan d’aide au numérique de Bercy a permis à ces acteurs de s’adapter aux contraintes de la crise sanitaire, de répondre aux besoins de rapidité du client et de faciliter la logistique grâce à l’ouverture d’un canal de vente supplémentaire.

Si cet article ne vous a pas totalement convaincu, reste les SMS, mail et QR Code pour commencer sa transition en douceur

Et pour ceux qui veulent prendre le virage, CrossRoads a élaboré un programme destiné aux acteurs en B2C, niveau « débutant » pour capter des visiteurs au sein de la communauté Instagram, les convertir en prospects puis en clients, promouvoir la solution « Click and collect » de son activité tout en mesurant le niveau de performance en terme de chiffre d’affaires.

* Étude Sendinblue – CITE Search

** Étude Oxalis – KPMG

*** Étude Salesforce « Tendance défis PME »